Miser sur l’investissement locatif grâce aux aides de l’État
La réforme des retraites et tous les doutes qu’elle engendre pousse, les plus jeunes notamment, à envisager de nouvelles solutions pour se créer un pécule financier qui viendra compléter de futures retraites. En ce sens, l’investissement dans l’immobilier semble être un bon moyen pour faire des économies tout en se constituant un patrimoine. L’État a alors pris position dans le débat, en mettant en place le Prêt à Taux Zéro ainsi que la loi Pinel, afin de faciliter l’accession à la propriété.
La loi Pinel
Ainsi, la défiscalisation par l’investissement dans l’immobilier a pris un nouveau tournant depuis la promulgation de la loi de défiscalisation Pinel, le 1er Janvier 2015. Grâce à cette loi, il est désormais possible de bénéficier d’une réduction d’impôts en achetant un bien neuf, puis, en le proposant à la location. Bien sûr, il faut remplir des critères stricts qui permettent une baisse qui peut aller jusqu’à 21% sur une période de 12 ans. Les conditions à remplir sont multiples et concernent plusieurs domaines, à savoir : le logement, la location, l’investissement, la zone géographique et enfin les plafonds financiers. Pour savoir si vous êtes éligible, effectuez une simulation Pinel.
Le Prêt à taux zéro
Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) est un second dispositif mis en place par l’État pour faciliter l’accession à la propriété. Pour y accéder, il faut là encore remplir des conditions de ressources mais également des critères géographiques. Les zones établies sont les mêmes que celles que l’on retrouve dans la loi Pinel. Le PTZ s’applique uniquement lors de l’achat dans le neuf ou considéré comme tel (réhabilitation d’anciens locaux d’entreprise en logements par exemple) mais il ne concerne pas simplement l’investissement locatif contrairement à la loi Pinel. Néanmoins, il ne peut pas dépasser 40% du montant total engagé pour le financement.
Des dispositifs reconduits
Le 20 septembre dernier, la loi Pinel ainsi que le Prêt à Taux Zéro ont été reconduit : le dispositif est prolongé jusqu’à fin 2021. Les zones géographiques ont néanmoins été revues et certaines d’entre-elles ont même été supprimées. L’État a en effet décidé de privilégier les grandes villes de France ; ces dernières, offrant de nombreux services et infrastructures, sont idéales pour l’investissement locatif puisqu’elles permettent de séduire en grande partie les jeunes actifs et les familles naissantes.